mercredi 10 décembre 2014

Reflets de Thaïlande N°5

Cabarets
Mireille Disdero et Simon Kolton

Récit-photo

2€99, ISBN 979-10-91328-25-8 (version PDF)

Résumé
À l’Alcazar ou au Tiffany’s, la précarité, le besoin de se battre pour devenir une femme jusqu’au bout de la nuit, côtoient les rires, les paillettes et le strass. La plupart des ladies sont des stars déracinées, épuisées par la cadence de travail. Pourtant, aucune ne se plaint. « Sabaï, sabaï, quelques minutes de lumière suffisent à nourrir le reste de nos jours. »

Sur scène, face aux applaudissements, elles s’affichent, magnifiques. Mais dans l’agitation des coulisses, elles deviennent plus belles encore, car elles tombent les masques. Alors, affleure leur existence, la vraie, fragile et sans fard, comme un souvenir des « marais salants » de l’enfance.

S’inspirant librement des photographies de Simon Kolton, Mireille Disdero révèle avec dix courts récits la beauté des transsexuels thaïs derrière la scène, les paillettes et la représentation.

Les auteurs
Mireille Disdero est écrivain et bibliothécaire, originaire de la région d’Aix-en-Provence.
Elle a obtenu un DEA en Lettres et Arts, et ses trois derniers romans sont parus aux éditions du Seuil.
Depuis 2012, elle vit à Bangkok, en Thaïlande, où elle se consacre à l’écriture.

Simon Kolton, photographe, graphiste et réalisateur français vit en Thaïlande. Son sujet de prédilection : les gens. Les photos présentées ici sont extraites d’une série intitulée Cabaret qui a été montrée pour la première fois au public lors d’une exposition, en 2013, à Bangkok.

© Éditions GOPE, janvier 2015



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De la photo à l’écriture, il n’y a qu’un pas pour Mireille Disdero

 Après Androgenia, Bangkok la Noire, Ce que je crois, [...] les éditions GOPE proposent Cabarets, le dernier ouvrage (un récit-photos) de Mireille Disdero, écrivaine Barbenaise.

Après La nuit des Loups (Bastberg jeunesse), 16 ans et des poussières (Seuil), Ma vie océan (Seuil), À l’ombre de l’oubli (Seuil), dans ce nouvel ouvrage l’auteure s’emploie à illustrer dix photos de Simon Kolton prises dans les coulisses des cabarets tels que l’Alcazar et le Tiffany’s qui présentent des spectacles de transsexuels thaïlandais. C’est cet envers du décor qui a séduit la romancière. Les personnes y évoluent en étant plus naturelles. Les photos sont belles et mettent en scène des êtres de façon naturelle.

« L’image nourrit le texte et inversement et on a tout à gagner en associant des textes courts à la photographie. Le récit apporte une dimension supplémentaire à l’image, une profondeur de champ », indique Mireille Disdero qui a d’emblée été séduite par le travail particulier du photographe.

« J’ai rencontré Simon Kolton d’abord à travers ses photographies, lors d’une exposition à Bangkok, où j’ai eu un vrai coup de cœur pour ses photographies. Quand les éditions Gope m’ont proposé d’écrire dans leur collection Reflets de Thaïlande, j’ai tout de suite eu envie d’associer mes textes aux photos de Simon Kolton. J’ai sélectionné dix photographies des coulisses des cabarets et m’en suis inspiré pour écrire mes textes. Ensuite, je l’ai contacté, on s’est rencontrés et je lui ai demandé si ça l’intéresserait que nous réalisions un recueil. Il a accepté, l’éditeur aussi. »

Cabarets est un ouvrage particulier par le thème choisi, original et poétique, il dévoile une autre façon d’aborder l’écriture par Mireille Disdero. Mais, celle-ci poursuit l’écriture de romans pour les adolescents indiquant : « En fait, je ne change pas de trajectoire. »

Mireille Disdero pose ses mots sur les photographies de cabarets de Simon Kolton.


Deux romans jeunesse sont programmés : Ronde comme la lune sortira en avril, et La fille qui ne voulait pas d’un prince charmant, à la fin de l’année, toujours chez Seuil.

« Mais puisque j’habite en Thaïlande, il me paraît logique d’écrire sur le pays qui ne manque pas de sujets passionnants et nombreux. »

F. C.

La Provence
03/02/2015

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Cabarets 

Ce recueil de dix courts récits s’intéresse aux coulisses de l’Alcazar et du Tiffany’s, cabarets fameux de Pattaya pour leurs spectacles de transsexuels.

Pour écrire Cabarets, Mireille Disdero, écrivaine qui vit à Bangkok, s’inspire librement des photographies de la série de Simon Kolton, Cabaret, Alcazar backstage. Sur ce thème, le photographe choisit de donner accès aux coulisses des spectacles en Thaïlande, et tout particulièrement à Pattaya.

Son point de vue révèle la beauté des transsexuels thaïlandais derrière la scène, les paillettes et la représentation. Une vision décalée qui permet à Mireille Disdero d’aller puiser au-delà de l’apparence, dans la « vraie vie des gens » et de poser des mots et une histoire sur les visages.
Sur scène, face aux applaudissements, elles s’affichent magnifiques. Mais dans l’agitation des coulisses, elles deviennent plus belles encore, car elles tombent les masques. Alors affleure leur existence, la vraie, fragile et sans fard, comme un souvenir des marais salants de l’enfance.

M.G.
Gavroche Thaïlande, N°245, mars 2015.


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mercredi 11 juin 2014

Reflets de Thaïlande N°4

Ce que je crois
Sombat Khruathong

Essai

2€99, ISBN 979-10-91328-08-1 (version PDF)

Résumé
La Thaïlande, avec son demi-million de francophones, est le pays de l’ASEAN où la francophonie est la plus dynamique. Le français lutte contre le chinois, le japonais et l’allemand pour occuper la place de la 2e langue étrangère la plus enseignée et on dénombre environ 40 000 apprenants dans le système scolaire secondaire.
Pourtant, malgré le prestige associé à cette langue, le soutien du ministère de l’Éducation, l’intervention d’un grand nombre d’organisations de promotion, les diverses initiatives personnelles, les activités para-scolaires et les manifestations culturelles, le français est peu présent dans le milieu universitaire et dans la société civile.
D’après l’auteur, les causes sont à chercher du côté des méthodes d’enseignement, du cloisonnement des filières universitaires et des spécificités de la culture thaïlandaise qui agissent comme autant de freins à l’apprentissage du français.
Sombat Khruathong ne se contente pas de faire un état des lieux ni de pointer du doigt ce qui ne va pas, il est une véritable force de proposition pour que sa langue bien-aimée soit parlée, lue, écrite, écoutée, pour qu’elle soit utilisée en définitive.
Incidemment, cette plongée au cœur du système éducatif thaïlandais nous ramène par un jeu de miroirs à nos propres défis quant à l’enseignement des langues étrangères.

L'auteur
Né en 1959, à Phuket en Thaïlande, Sombat Khruathong apprend le français à l’âge de 16 ans, non seulement à l'école, mais aussi dans la plantation d’hévéas familiale, son gueuloir où il répète ses conjugaisons. Le français est depuis devenu le souffle de sa vie, sa seconde patrie, et il milite, en tant qu'enseignant-chercheur, pour que cette langue ait une place particulière dans son pays natal.

© Éditions GOPE, juin 2014.


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Gavroche, août 2014



Le quatrième numéro de « Reflets de Thaïlande » est un texte écrit par un professeur thaïlandais, Sombat Khruathong, francophone et francophile, qui fait l'état des lieux de l’enseignement de la langue de Molière au royaume.

La Thaïlande, avec son demi-million de francophones, est le pays de l’ASEAN où la francophonie est la plus dynamique. Le français lutte contre le chinois, le japonais et l’allemand pour occuper la place de la deuxième langue étrangère la plus enseignée et on dénombre environ 40 000 apprenants dans le système scolaire secondaire. Pourtant, malgré le prestige associé à cette langue, le soutien du ministère de l’Education, l’intervention d’un grand nombre d’organisations de promotion, les diverses initiatives personnelles, les activités parascolaires et les manifestations culturelles, le français est peu présent dans le milieu universitaire et dans la société civile.

D’après l’auteur, les causes sont à chercher du côté des méthodes d’enseignement, du cloisonnement des filières universitaires et des spécificités de la culture thaïlandaise qui agissent comme autant de freins à l’apprentissage du français. Cette réflexion a comme objectif la recherche de nouvelles pistes d’enseignement, celles qui permettraient de former les futurs étudiants avec efficacité.

Né en 1959 à Phuket, Sombat Khruathong apprend le français à l’âge de 16 ans et il milite, en tant qu’enseignant-chercheur, pour que cette langue ait une place particulière dans son pays natal.

M.G.
Gavroche Thaïlande N°238, août 2014.

Le Paris Phuket, novembre 2014


Ardent défenseur de la langue de St Exupéry, Ajarn Sombat Khruathong, responsable du développement à la faculté internationale de l’université Prince of Songkhla, prône et prépare une évolution radicale de l’apprentissage des langues, en particulier du français.

Rêvant de faire de Phuket un leader dans ce domaine, il milite pour un enseignement plus pragmatique et faisant la part belle aux nouvelles technologies.

Dans Ce que je crois, paru aux éditions Gope dans la collection Reflets de Thaïlande, il livre sa vision de l’avenir de l’enseignement du français et se lance dans l’exercice le plus périlleux qui soit pour un étranger, écrire dans la langue de Molière… article complet en téléchargement.

Christophe Chommeloux
Le Paris Phuket N°35, novembre 2014.
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